Edito Petit Ambertois – Juillet 2016

veroniquefaucherImaginons une France où les luttes n’existeraient pas, une France où
elles seraient taxées de rétrogrades et d’archaïques.
Imaginons une France où la loi du plus fort et du plus riche serait
soutenue par les gouvernements en place.
Imaginons une France où le Parti Communiste et ses alliés de la gauche
progressiste n’auraient pas conquis les formidables avancées sociales du
Front Populaire en 1936, une France où il n’y aurait pas eu de Ministres
communistes à la Libération, en 1981 et en 1997.
Imaginons donc une France :
– Où le temps de travail hebdomadaire serait de 48 heures.
– Où les congés payés seraient une utopie.
– Où il n’y aurait pas de convention collective dans les entreprises.
– Où la Sécurité Sociale et nos grands services publics n’auraient pas
vu le jour.
– Où la liberté syndicale serait interdite.
– Où la généralisation de la retraite n’aurait pas eu lieu.
– Où à 12 ans on pourrait demander à un enfant de travailler à l’usine.
– Où aucune loi ne protégerait l’enfance.
– Où l’enseignement public gratuit et laïc ne serait pas mis en place.
– Où la peine de mort serait encore pratiquée.
Cette France pourrait bien exister si, comme cela est le cas
aujourd’hui, tous ceux qui luttent étaient traités de voyous et de
casseurs, s’ils étaient traînés devant les tribunaux. Oui, cette France
pourrait bien exister si les gouvernements pouvaient faire taire le
désir absolu de justice que ces luttes ont porté et portent encore en
elles.
C’est pourquoi aucun média inféodé à la parole unique d’un
gouvernement au service des dominants, n’empêchera de maintenir haut
et fort, avec intelligence et détermination, l’exigence communiste, d’une
société où le bien-être des hommes et des femmes sera le but de toute
action politique.

Véronique FAUCHER
Secrétaire de la section PCF Marcel Marcon
Conseillère Municipale d’Ambert

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