Nous nous permettons d’extraire quelques phrases autour de l’actualité concernant deux événelments importants de cette semaine :
- l’annonce par la BCE d’une mesure dite d’« assouplissement quantitatif »;
- la tenue d’élections en Grèce ce dimanche.
La Grèce
Panagiotis Grigoriou : « Le voisin Chrístos et son épouse, tous deux au chômage, la voisine Georgía au chômage depuis une semaine, ainsi que mon (autre) cousin Kóstas, retrouvent enfin le sourire. “Tout le quartier vote SYRIZA et n’a plus peur. Basta.” Des quartiers sud aux quartiers ouest, en passant même par les quartiers nord plus aisés, SYRIZA triomphera. Nous pensons à nous, aux nôtres mais aussi à nos morts ou à nos émigrés. Notre petite Europe est plus colorée que jamais. Venceremos. »
Pablo Iglesias : « Les personnes âgées ne devraient pas succomber à la peur. Ils devraient au contraire inciter leurs enfants et leurs petits-enfants à voter en faveur du changement. Suite aux élections dimanche, les Grecs auront enfin un Premier ministre grec et non pas un valet de Merkel. SYRIZA, PODEMOS et le Sinn Féin en Irlande, sont la promesse d’avenir possible pour la majorité des peuples en Europe. Cette promesse cependant, doit être en même temps soutenue par un grand mouvement populaire d’en bas. »
La BCE
Jacques Sapir : « La Banque Centrale Européenne s’est donc converti à « l’assouplissement », ce que l’on appelle le « quantitative easing » (ou QE pour les initiés. Mais, il s’agit d’une mesure désespérée. […] En un sens, on peut y voir aussi, et c’est là peut-être le point le plus important, l’amorce d’une reconnaissance que la zone Euro ne fonctionne plus et qu’il convient d’en préparer la dissolution. »
jacques Sapir : « Il y a un point qui mérite d’être analysé, c’est la décision de limiter le mécanisme de solidarité devant les risques à 20% des achats. Cela signifie que, pour 80% de ces mêmes achats de titres, le risque devra être porté par la Banque Centrale du pays considéré. Or, le principe de mutualisation est à la base du fonctionnement de la zone Euro. Il faut aujourd’hui reconnaître que l’on a régressé vers la situation de 1999, c’est à dire au moment de la mise en place de la zone Euro, en matière de mutualisation.[…] il deviendra de plus en plus difficile aux politiciens de la Zone Euro de prétendre que nous nous trouvons dans un système fédéral, alors que la politique monétaire redevient désormais nationale. »
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